CULTE DOMINICAL DU 29 AOUT 2021
PARDONNE-NOUS NOS OFFENSES…
Mathieu 6 : 12 ; Genèse 20 : 5-7
Maurice MWEHU, Pasteur
Après la perdition originelle, nous passons à notre deuxième point sur la classification des péchés, la période de faiblesse qui s’expliquera par le cas d’Abraham ; à l’image de David et de l’expérience de Pierre.
- Le cas d’Abraham
Ce sont les propres paroles d’Abraham qui démontrent sa faiblesse. Cette période de faiblesse dans la vie du patriarche est exprimée clairement dans Genèse 20 : 11-13.
Comment pouvons-nous alors, comprendre cette faiblesse ?
Par période, nous pouvons comprendre un espace de temps, un laps de temps ; et la faiblesse est autrement définie comme une défaillance soudaine, un défaut de fonctionnement. Ainsi, une période de faiblesse serait un disfonctionnement pendant un espace de temps. Cette période de faiblesse n’est pas à confondre, par conséquent, à l’apostasie qui est l’abandon de la foi.
Dieu est le seul à mieux nous comprendre durant cette période et nous lisons dans Genèse (ci-haut cité) comment Dieu intervint pour défendre son serviteur. Ne nous tracassons pas sur les jugements des hommes pendant ces moments car Dieu parlera à notre place à nos ennemis ; Abimélec fut surpris par la visitation divine. Combien d’enfants de Dieu n’ont-ils pas été chassés de leur milieu à cause de ces jugements ?
La période de faiblesse n’est pas l’abandon de la foi !!!
Assistons donc ces hommes, ces femmes qui passent par ces moments de faiblesse au lieu de les envoyer à l’enfer par nos paroles. Traitons nos frères et sœurs exactement comme Dieu le veut, les aidant ainsi à traverser cette période dans la foi. Abimélec, le païen, collabora avec Dieu dans le contexte d’Abraham. Dieu a vu et a défendu Abraham à cause de la relation qu’il avait avec lui quoique ce qu’il fit, fut péché. Dieu ne tolérera point le mal. Le péché reste péché dans toute sa nature, mais Dieu défendit son serviteur partant de ce qu’Abraham fut pour lui et non au nom d’une certaine religion. Soyons donc vrais pour le voir nous défendre dans nos moments de faiblesse.
Par ailleurs, que nous arrive-t-il lorsque nous ne collaborons pas avec Dieu ? La mort nous sera au rendez-vous. Nous mourrons par le fait d’avoir pris une mauvaise attitude devant la situation de faiblesse d’un serviteur, d’une servante. Nous mourrons, aussi, pour n’avoir pas entendu l’opinion de Dieu sur leurs moments de faiblesses. Combien ne commentons-nous pas au travers de réseaux sociaux sur ces faiblesses des Hommes (homme et femme) de Dieu et ce, sans vergogne ?
Qui croirait à Abraham n’eût été l’intervention de Dieu ?
D’autre part, quoique se trouvant dans cette période de faiblesse, Abraham ne brandit, ni n’utilisa point son identité d’enfant de Dieu reconnue par Dieu (Dieu témoigna de lui comme prophète) pour couvrir et justifier son mal. Dieu a simplifié le mal au profit de sa relation avec Abraham. Ce dernier fut brisé devant cette offense. Une offense n’est pas moins péché parce qu’elle est commise par un oint de Dieu. Le péché, c’est le mal et Dieu ne le voit pas autrement, nous l’avons dit dans les lignes précédentes. Humilions-nous, brisons-nous sinon nous mourrons.