Eben-Ezer, « Jusqu’ici l’Éternel nous a secourus »-3-

Culte  dominical  du 19 janvier 2020

Prédicateur              : Frère Pamphile Vunda (Pasteur)

Texte biblique          : 1 Samuel  7 :1-2

 

Dans le message précédent, nous avons appris que Dieu ne modifiera en aucun cas son plan pour nous (Jérémie 29 :1-11).

Ainsi, nous ne devons pas rester esclaves des erreurs du passé, laissons-les donc derrière nous, et prenons notre destinée en main pour entrer dans le nouveau cours des choses de Dieu.

Le message de ce jour vient compléter celui du premier point abordé la fois dernière relatif à 20 ans après, quelle résolution prendre ?

Nous pouvons donc nous poser la question de savoir : dans quelle réalité, dans quel état moral vivaient les descendants de Jacob face à ce moment de son histoire ?

Nous avons devant nous un peuple vivant dans un paradoxe qui le maintient dans un état de point mort pendant vingt ans.

Quel était alors ce paradoxe ?  Ce paradoxe est décrit de la manière suivante : le Dieu tout-puissant et fort, dont le témoignage n’échappe à personne, est associé à un peuple dominé et dépouillé de ses villes et territoires par un autre peuple plus puissant que lui dont les dieux sont faibles voire mis en pièces par le Dieu tout-puissant et fort.

Les philistins,  à cause de la présence de l’Arche dans leur ville, furent frappés de toutes sortes de maux, et personne n’en fut épargné. L’information a circulé dans toute la contrée. Les philistins pouvaient dire : « laissons Israël s’approcher de Dieu, mais privons-le de la jouissance de ses promesses.

Ce paradoxe est encore présent aujourd’hui dans la vie des enfants de Dieu. Le diable les défie en déclarant qu’ils ont un Dieu puissant et fort ; mais leurs villes et territoires (la santé, le bonheur…) sont entre ses mains.

Bien-aimé, on ne défie pas Dieu car le faire c’est rencontrer Dieu lui-même sur son chemin. Il y a encore des choses qui sont aux mains de l’ennemi mais qui t’appartiennent. C’est ainsi que tu as tout intérêt à faire tomber ce paradoxe.

Les Philistins savent qu’on ne peut pas jouer avec le Dieu des Hébreux mais on peut jouer avec Israël. La bonne nouvelle se trouve dans Esaïe 54 :1-17.

Dieu te demande d’être dans la joie car il ne t’a pas abandonné après avoir tout perdu ; que tes limites ne sont pas celles que tu as jusqu’à présent ; de ne rien craindre car tu ne seras pas toujours dans ce paradoxe. Tu oublieras l’opprobre du passé car ton créateur est ton époux et ton rédempteur. Tu ne seras pas  délaissé à cause de son alliance… car il y’a un héritage que Dieu a réservé à ses enfants. Pour cela, ne promène pas des regards inquiets.

Trop souvent, le paradoxe cache notre vraie nature et laisse apparaître un jugement opposé au dessein de Dieu pour notre vie.

Cependant, sans un cri de notre part, il est impossible d’accéder au jugement de Dieu en notre faveur pour révéler ce que nous sommes réellement. Le paradoxe n’empêche pas notre destinée.

Poster un commentaire

dix-neuf − six =