MATTHIEU 6 : 9 – 13
Nous avons tous appris des messages précédents sur « Notre Père qui est aux cieux » que cette prière est un enseignement et non une simple récitation.
Aujourd’hui, le point épinglé est donc la qualité du maître à suivre.
Un maître a besoin de la loyauté, de la sincérité exprimée vis-à-vis de sa personne. Chaque maître a sa marche et sa façon de travailler, quitte aux fidèles de s’adapter. En matière de la dépendance du disciple à son maître, le choix du maître est un élément capital. Le disciple à son tour doit choisir son maître librement et l’église doit travailler dans le sens de faciliter ce choix sinon elle serait une secte.
Jésus nous met aussi dans un contexte de choix, c’est-à-dire il nous choisit en nous demandant d’en faire autant. Nous ne subissons donc pas l’évangile. C’est un choix ! Quand on est devant un maître choisi, la paix nous accompagne et par conséquent on lui reste loyal. Cette double volonté (maître-disciple), les mêmes valeurs défendues, la vision du maître… engendrent une confiance mutuelle ; chacun faisant son choix librement, ce qui donne le succès.
Une fois les limites du disciple manifestées, celui-ci ira humblement vers son maître, d’où la nécessité de bien choisir son maître. En dehors du père biologique qui nous est imposé, un maître, on le choisit. La bible nous en parle largement.
Il est donc un devoir d’exploiter tous les aspects de la bible afin de permettre au peuple de Dieu de bien opérer ses choix à tous les niveaux.
Avoir un maître ne suffit pas, encore faut-il qu’il soit à la hauteur des attentes. Il est conseillé et loyal de quitter ce dernier lorsqu’une insatisfaction se manifeste. Ne choisissons donc pas un maître si demain nous allons le quitter pour un autre. Tout maître a son niveau ; un maître peut être inférieur aux disciples d’un autre maître, le cas de Paul, enseigné par Gamaliel mais ré-instruit par Amanias, disciple de Jésus-Christ.
Le chrétien doit être fier de son maître Jésus-Christ.